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La Porte du  Ciel

   
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Évangile selon Saint Matthieu

 
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  La Porte du Ciel N°  Matth. 02

 

02 Introduction

   
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LE NOUVEAU TESTAMENT

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suite

 
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et couronnement de l'ancien

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L
E terme latin Testamentum, dont nous avons fait "
Testament", est la traduction du grec diathèkè et de 
l'hébreu berith : '"l'Alliance". Et c'est bien sûr de celle de 
Dieu avec "son peuple" qu'il s'agit dans l'Écriture. La Bible entière en fait connaître les contractants, tellement inégaux : celui qui octroie, progressivement révélé dans sa toute-puissance et son infinie perfection; celui qui reçoit, montré dans ses faiblesses comme dans ses efforts. Elle définit aussi les principes et les modalités de cette Alliance, ses conditions et son but, lequel n'est autre que "le salut" des hommes.
 
 

Offerte dès les origines, mais trahie par la faute du premier "Adam", l' "Alliance" est derechef accordée, par l'entre­mise des "patriarches", avec le peuple choisi pour témoin du vrai Dieu dans une humanité livrée aux égarements par le choix qu'elle a fait de ses propres lois et de ses propres lumières. Dès lors Israël demeure, par-delà ses trahisons fréquentes et ses retours sincères, le partenaire d'élection de l'Alliance divine, le détenteur privilégié de "la Loi" qui en assure les bénéfiques effets, et le dépositaire de la promesse qui garantit l'accès au but final qu'elle vise.

 
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  Cette première phase de l'histoire du salut, qui se confond ainsi avec celle de "l'Alliance", est dite "de l'Alliance ancienne", et fait l'objet de "l'Ancien Testament" : recueil des Livres antérieurs à notre ère, reconnus unanimement pour la plupart par la tradition judéo-chrétienne comme véhicule de la "Parole de Dieu ".  
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  Mais Dieu ne cesse d'y parler aux hommes, et de plus en plus nettement au cours des siècles par la voix de ses prophètes, pour leur annoncer la seconde phase : celle qui assurera leur salut définitif, avec l'avènement de "son Royaume". Par ces mêmes prophètes, il proclame que "de nombreuses nations s'attacheront à Lui en ce temps-là, et deviendront son peuple" ; il désigne la lignée de David, "d'où sortira un rejeton", "roi sage et juste", "prince à jamais" des fils de l'Israël nouveau, sous le régime d'une "Nouvelle Alliance", "perpétuelle"..., qui mettra la Loi "au-dedans d'eux-mêmes : dans leur cœur" . Et, du "peuple de Moïse", fruste communauté du désert, comme de 1a communauté très évoluée du retour d'exil, Dieu tire déjà l'esquisse de la communauté future sur laquelle régnera "le Fils de David". Son "Oint", son "Christ" : "le Messie", dont les oracles prophétiques, encore, tracent peu à peu la figure.  
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  La conclusion effective de cette "Alliance Nouvelle" assurée par le Messie-Sauveur fonde le propos du "Nouveau Testament". Et, "venu non pour abolir mais pour accomplir" (cf. MATTHIEU, chap. 5, vers. 17), non pour abroger mais pour parfaire "l'Al­liance" inscrite de toute éternité au plan divin, Jésus-Christ est bien celui "que les deux Testaments regardent", ainsi que l'écrit Pascal : "l'Ancien comme son attente, le Nouveau comme son modèle, tous deux comme leur centre."  
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  Mais "le centre" est mieux ici que là en pleine et constante lumière. Tous les textes qui constituent cette seconde par­tie de la Bible sont de "té­moins du Christ". Et c'est le Christ lui‑même qui fait l'uni­té du recueil : témoignages sur sa personne à la fois divine et humaine ; sur l'enseignement donné par ses actes et ses pa­roles au cours de sa vie ter­restre, puis éclairé par l'Esprit qu'il envoie à ceux qui ont re­cueilli cet enseignement ; sur l'accomplissement de sa mis­sion rédemptrice et salvatrice; sur celle qu'il confie à ses Apô­tres, et par eux à son Église, afin qu'ils poursuivent son ac­tion et en dispensent les effets sur cette terre jusqu'à "son retour" à la fin des temps, où il ouvrira à la plénitude des justes le Royaume éternel annoncé aux termes de "l'Alliance".  
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  La plupart de ces "témoignages" furent d'abord portés et répandus par la prédication orale, occasionnellement prolongée il est vrai par des correspondances, avant d'être consignés systématiquement en écrits à l'usage du plus grand nombre et des générations futures. Sous l'une ou l'autre forme, ils furent reçus dès l'origine avec toute l'attention et le respect dus à la "Parole du Seigneur" et à "ses œuvres " ainsi rapportées, comme aux faits et dits de ceux-là même qui avaient "vu et entendu".  
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Il apparaît aussi que certains de ces précieux écrits aient été regroupés très tôt, à la diligence des Églises et de leurs pasteurs : c'est le, cas des Épîtres de Paul (fin dû I°` s. ?) et des Évangiles (Il° s.). Mais sans doute la notion nette d'un "Nouveau Testament" complément de l'Écriture ancienne, n'était‑elle pas présente à l'esprit des Pères apostoliques, disciples ou successeurs immédiats des Apôtres. Cependant leurs propres oeuvres connues --- et toutes ne le sont évidemment pas --- font appel à l'autorité de textes tirés de vingt-deux au moins sur les vingt-sept "Livres" officiellement admis par l'Église dans la liste approuvée des ouvrages d'incontestable inspiration divine ("canon") appartenant à la littérature chrétienne du premier âge.

 
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  Il fallut la virulence de contestataires outranciers, et la prolifération d'écrits apocryphes attribués aux "témoins" véritables, pour que s'impose la nécessité de ce "canon", et que soit ainsi affirmée la valeur scripturaire des "Livres" qu'il reçoit. C'est apparemment chose faite à la fin du II° s. ou au début du III° dans l'Église romaine ; de manière très explicite au IV°. l'Église tient dès lors pour "Écriture  Sainte", au même titre que l'Ancien Testament, les livres du "Nouveau" écrits par les Apôtres ou approuvés par eux. Le recensement qui en est fait à cette époque, discuté certes sur quelques points en de savantes querelles plusieurs fois ranimées ultérieurement, est identique à celui que confirment solennellement les conciles de Florence (1441) , de Trente (1546) et du Vatican (1870).  
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LE "CANON"

 
 

APPROUVÉ PAR L' ÉGLISE

 
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  La présente collection propose ces "livres" dans l'ordre traditionnel où les place la Vulgate, bien que cet ordre ne s'inspire ni de la chronologie de leur composition, ni d'un classement logique très rigoureux. On y distingue le groupe des livres "historiques" : les quatre Evangiles (MATTHIEU, MARC, LUC, JEAN) et les ACTES des Apôtres ; le groupe des livres "didactiques": les treize Epitres de Paul (aux ROMAINS, deux aux CORINTHIENS, aux GALATES, aux ÉPHÉSIENS, aux PHILIPPIENS, aux COLOSSIENS, deux aux THÉSSALONICIENS, deux à TIMOTHÉE, à TITE à PHILÉMON), l'Epître aux HÉBREUX, et les sept Epîtres dites "catholiques" (de JACOUES, deux de PIERRE, trois de JEAN, de JUDE) ; enfin, un livre " prophétique " l'APOCALYPSE.  
  Tous ont été écrits en grec, du moins dans leur version définitive. Conservés jusqu'à ce jour à travers quelque 5 000 manuscrits, dont les plus anciens datent du IV° s., donc d'un temps relativement peu éloigné de celui où vécurent leurs auteurs si l'on songe au temps qui dans l'ensemble sépare des auteurs de l'Ancien Testament les plus anciens manuscrits hébreux, ils sont désormais restitués par les experts dans un texte très certainement proche des originaux, malgré les quelques inévitables variantes dues aux transcriptions successives ou aux relectures trop zélées.  
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  La version française ici présentée suit donc le grec de préférence à la traduction latine, quelle que soit le mérite de celle-ci, lorsque l'option s'impose.  
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 Les images et les textes proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

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