Modele Porte Feuille de Style Barre de Navigation en Français Nouveauté de la semaine La Porte Style et Navigation
  User-agent: * DisalloW":

Les Ateliers d'Art Universel

 

 

La Porte du  Ciel

   
Drapeau animé

 Vous naviguez actuellement dans la Section du Site

Drapeau animé
 

Évangile selon Saint Matthieu

 
. .   
Précédente
Suivante
Sommaire
Sommaire  des Livres
Sommaire Général
Contactez- nous
Accueil
.
ATELIER

  La Porte du Ciel N°  Matth. 03

 

03 Introduction

   
.
.  
 
. .    
  .    

"ÉVANGILE et LES QUATRE ÉVANGILES .

 

.

   
  .    
 

 

L
E terme '"Évangile ", transcrit du grec euaggélion qui, dans la 
 langue classique, signifie '"récompense ou action de grâces 
pour une "bonne nouvelle", prit tout naturellement le sens 
deuaggélia : la "bonne nouvelle" elle même; il retrouvait ainsi le sens premier que lui confère l'étymologie. Les traducteurs grecs de l'Ancien Testament usent parfois de ce mot, ou de formes verbales de la même famille, pour évoquer en certains récits la transmission d'une information jugée heureuse par celui qui la porte ou celui qui l'attend.
 
   .  
 

Mais les mêmes termes prennent une valeur singulière dans les textes prophétiques qui annoncent le Règne définitif de Dieu, à travers la restauration d'Israël et l'avènement de "I'Oint" messianique (ISAÏE, chap. 40, vers. 9 ; c. 52, v. 7 ; c. 60, v. 6 ; c. 61, v. 3 ; etc., cf. MATTHIEU, chap. 11, vers. 5 ; LUC, c. 4, v. 18-19 ; etc.). Car c'est cette "Bonne Nouvelle" par excellence que concrétise la révélation du grand espoir éveillé par les prophètes : la venue du Messie, le "Sauveur qui est le Christ Seigneur" (LUC, chap. 2, vers. 10-11), et qui précisément proclame "l'Évangile de Dieu", disant "Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche " (MARC, chap. 1, vers. 14-15). Ainsi cet "Évangile" est-il, au sens chrétien, le Message du salut ; avec tous les développements qu'apporte à sa formulation l'enseignement du Christ, prêché par les Apôtres (cf. MARC, chap. 16, vers. 15 ; ROMAINS, chap. 1, v. 1 ; etc.).  
  .  
 

Chacun des quatre ouvrages du Nouveau Testament qui consignent le principal de cet enseignement de Jésus durant sa vie terrestre est dit à son tour livre de la "Bonne Nouvelle". On parle donc des Évangiles de MATTHIEU, de MARC, de LUC et de JEAN, expressions différentes de l'Évangile unique. Vraisemblablement réunis dès le II° s., ainsi que nous l'avons signalé plus haut, en recueil qui fait autorité dans l'ensemble des communautés chrétiennes, ces Évangiles demeurent les seuls retenus au "canon" des Écritures.  
  .  
 

Cette consécration officielle, qui les distingue de la multitude des "évangiles" apocryphes (des Égyptiens, des Hébreux, de Pierre, de Philippe, de Thomas, "protévangile" de Jacques, etc.), ne tend nullement à les présenter comme des biographies du Christ absolument complètes, d'une exactitude minutieuse dans les moindres détails événementiels ou chronologiques, et rapportant les propos du Maître avec une précision sténographique. Comme tous les auteurs sacrés, les quatre Évangélistes utilisent, chacun à sa manière, leurs informations personnelles avec celles qu'ils ont pu recueillir parfois de sources différentes, et usent des formes et procédés littéraires en vogue qui leur conviennent. Mais, comme tous aussi, ils s'attachent à rendre fidèlement le Message divin, bien plus qu'à définir ou contrôler avec rigueur les circonstances ou les dates sans importance pour la signification de ce Message. Et c'est bien l'authenticité divine de la "Bonne Nouvelle" ainsi transmise dans sa teneur substantielle, que garantit l'adhésion unanime de la tradition chrétienne ancienne et constante, confirmée par l'engagement formel de l'autorité conférée par le Christ à son Église.  
  .  
 

Certainement adaptées et complétées à plusieurs reprises selon les besoins de leurs premiers destinataires du temps apostolique, et peut-être chargées de quelques touches tardives qui non seulement n'en dénaturent pas le sens initial mais en soulignent certaines valeurs, ces pages capitales de l'histoire du salut, telles qu'elles nous sont parvenues et en dépit de légères discordances apparentes, s'accordent ou se complètent sur l'essentiel : elles témoignent bien de l'existence historique de Jésus, le Fils de Dieu fait homme, de ses actes et de ses paroles.

 
  .  
 

Qu'elles témoignent aussi de l'interprétation des faits et dits du Christ telle que la proposèrent les Apôtres éclairés par l'Esprit-Saint, et qu'elles reflètent la foi chrétienne des tout premiers âges de l'Église, ne peut qu'ajouter à leur prix au regard du croyant comme de l'historien.  
  .  
 

LES SYNOPTIQUES

 
  .

 
 

Il n'échappera à aucun lecteur que, des quatre Évangiles, chacun des trois premiers (MATTHIEU, MARC et LUC) tient trop des deux autres pour être considérés comme totalement indépendant dans le témoignage qu'il porte. Que l'objet de ce témoignage soit bien sûr le même, ne suffit pas à expliquer l'emploi massif de matériaux communs jusque dans une forme élaborée. Or, on dénombre quelque trois cent trente versets identiques en substance dans les trois livres; ils fournissent la moitié du texte de MARC, un tiers environ de celui de MATTHIEU et de LUC. En outre, près de deux cents versets de MARC se retrouvent à peu près en MATTHIEU seulement, et une centaine en LUC ;tandis que plus de deux cents, étrangers à MARC, sont communs à MATTHIEU et à LUC.  
  ..  
 

L'étroite parenté des trois livres apparaît encore dans l'adoption du même plan d'ensemble, dont l'esquisse semble empruntée à la prédication de Pierre (cf. ACTES, chap. 10 vers. 37-41) : 1° Préparation du ministère public de Jésus (MATTHIEU, chap. 3 à chap.  4, vers. 11 ; MARC, chap. 1 vers. 1-13 ; LUC, chap. 3 à chap. 4, vers. 13) --- 2° Ministère exercé en Galilée ou à partir de la Galilée (MATTHIEU, chap. 4, vers. 12 à chap. 18 ; MARC, chap. 1 vers. 14 à chap. 9; LUC, chap. 4, vers. 14 à chap. 9, vers. 50; --- 3° Montée vers Jérusalem (MATTHIEU, chap. 19 et chap. 20 ; MARC, chap. 10 : LUC, chap. 9, vers. 51 à chap. 19, vers. 28) --- 4° Ministère à Jérusalem, Passion et Résurrection (MATTHIEU, chap. 21 à chap. 28 ; MARC, chap. 11 à chap. 16 ; LUC, chap. 19  vers. 29 à chap. 24).  
  .  
 

Enfin les experts relèvent, dan les trois livres encore, des citations semblables de l'Écriture ancienne sous une forme qu n'est cependant ni celle de l'hébreu, ni celle de la Septante que l'on rencontrerait ici ou là sans surprise ; et surtout ils soulignent l'usage de mêmes mots grecs, parfois rares, pour rendre des propos manifestement tenus en araméen. La fréquence relative de telles options communes rendrait fort improbable qu'elles soient le fait d'auteurs qui travailleraient en s'ignorant l'un l'autre, exploitant seulement leurs propres souvenirs ou ceux qu'ils auraient personnellement recueillis de diverses traditions orales.  
  .  
 

Mais si les ressemblances entre les témoignages de MATTHIEU, MARC et LUC apparaissent pour la plupart au premier examen, une lecture attentive permet de constater aussi des différences notables.

 
  .  
 

Sans doute la plus apparente tient-elle à la quantité des faits et paroles rapportés. Ainsi MATTHIEU et LUC (chap. 1 et 2) sont-ils seuls à rendre compte des circonstances de la nativité et d'événements marquants de l'enfance de Jésus ; encore le font-ils en mettant en valeur des données complémentaires. Tandis que MARC ouvre directement son Évangile sur la première partie du plan commun. Bien d'autres séquences de l'histoire évangélique, paraboles, paroles du Crucifié, apparitions de Jésus ressuscité par exemple, ne sont attestées que par un ou deux seulement des trois. Et si leurs rapports, notamment sur les plus grands moments de la vie du Christ, sont dans l'ensemble concordants, il arrive que les récits, ou les relations faites des paroles mêmes du Maître, divergent dans le détail. Parfois enfin les matériaux communs sont, de l'un à l'autre, autrement regroupés, ou même autrement distribués entre les divers volets du plan par tous respecté en ses grandes lignes. Il va de soi que chacun les exploite aussi en fonction des besoins, des aptitudes, des dispositions et connaissances acquises du public qu'il souhaite d'abord toucher.  
  .  
 

De longue date les meilleurs esprits se sont employés à dresser des tableaux comparatifs où se lisent d'un seul regard les références aux passages concernant de manière évidente ou probable les mêmes événements ou les mêmes enseignements, dans ces trois livres si nettement apparentés en dépit de tels écarts. Les travaux de cette nature qui, de plus en plus objectivement, tendent à faire apparaître aussi bien les divergences (rarement inconciliables sur les points de quelque importance) que les concordances (sur l'essentiel), sont connus depuis deux siècles sous le nom de ''Synopse'' (du grec Synopsis : "vue d'ensemble") ; et les Évangiles qui en sont l'objet sont en conséquence appelés "Synoptiques".  
  .  
 

Le constat ainsi établi invitait à chercher d'où viennent et comment se nouent les liens qui unissent ces Synoptiques. Problème assurément plus complexe que celui de l'originalité de chacun. Laquelle est tout naturellement due à la personnalité bien marquée des auteurs --- "le style est l'homme même" ; et l'homme s'impose d'ailleurs à travers tous ses choix de genre ou de composition ---, mais aussi à la fidélité plus ou moins sensible au détail de sa propre mémoire ou de la mémoire d'autres témoins qui contribuent plus directement ou plus complètement à son information qu'à celle des autres Évangélistes.  
  .  
 

Quant à l'information commune, le fonds ne saurait être que la tradition la plus autorisée et la plus largement répandue, née de tous ceux qui approchèrent le Christ sur la terre, et dont probablement d'importantes données, peut-être très tôt groupées par sujets, se trouvent déjà fixées par écrit en araméen ou en grec lorsque sont rédigés les textes que nous connaissons.  
  .  
  Un premier "Évangile de Matthieu", aujourd'hui disparu, essai composé en araméen et sans doute partiellement traduit en grec dans les années 50-60, pourrait être un des principaux, sinon le principal parmi ces documents présynoptiques. La plupart des experts estiment aujourd'hui que MARC (daté des années 65­70 ?), produit direct de l'Évangile prêché par Pierre, ne leur doit guère. Mais MATTHIEU, dans le texte grec qui est le nôtre, ainsi que LUC (datés, eux, des années 70-80 ?), ont emprunté à MARC en même temps qu'au premier "essai" de Matthieu déjà partiellement traduit, ou à d'autres documents grecs de même époque groupant des éléments de la catéchèse apostolique en Orient.  
 

é

 
  C'est en tout cas, très schématiquement exposée, une hypothèse raisonnable, fondée sur l'étude critique des textes, et qui explique à la fois l'apparente dépendance mutuelle de MATTHIEU et de LUC aussi bien que leur commune dépendance de MARC.  
 

 
  Quoiqu'il en soit, issus tous trois, par le canal de "présynoptiques" ou non, de la source même d'où jaillit la Bonne Nouvelle, les Synoptiques --- qui s'éclairent l'un l'autre --- sont bien authentiques leçons de "l'Évangile du Christ".  
 

 

 

 Les images et les textes proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

.
 
.

  Voici le meilleur Site pour former et fortifier l'esprit.  

 Voici le meilleur Site pour franchir  La Porte du Ciel allègrement.

Que l'Éternité doit être longue si nous la passons ailleurs qu'au « Ciel »!

 Ce merveilleux endroit que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, nous a  promis.

Papy pour vous Servir

Haut de la page

œ